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 Quelques expressions économiques

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imane
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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 18/06/2008

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ãõÓÇåãÉãæÖæÚ: Quelques expressions économiques   Quelques expressions économiques I_icon_minitimeÏíÓãÈÑ 19th 2008, 02:19


capitalisme,
système tout autant économique que politique et social dans lequel des agents économiques (les entrepreneurs), détenteurs des moyens de production permettent que cette production soit échangée sur un marché, où les transactions sont de nature monétaire..

Cette définition courante suggère que le capitalisme s’identifie à l’organisation du mode de production. Serait capitaliste un système dans lequel la figure de l’entrepreneur est à l’origine de la production. Quelle est la nature de cet entrepreneur ? Est-ce nécessairement une personne privée, comme le suggèrent les nombreuses définitions qui ont tenté de caractériser la nature du capitalisme ? Quelle place réserver alors aux économies dans lesquelles l’État se comporte comme un entrepreneur ? En fait, au-delà de son identité, et de son activité qui consiste à produire des biens et des services, c’est la finalité de son action qui semble constituer la marque de l’entrepreneur capitaliste. L’échange marchand associé au gain monétaire qui en est le résultat expliquerait la logique de production de ce système.

L'ENTREPRENEUR.
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La définition la plus couramment attachée à la notion de capitalisme fait explicitement référence à l’identité des détenteurs des moyens de production. Elle oppose — et permet ainsi de distinguer — le système dans lequel les moyens de production sont la propriété d’agents économiques privés, avec des systèmes dans lesquels ces mêmes moyens appartiennent à une collectivité d’essence étatique. L’entrepreneur capitaliste est nécessairement une personne privée, dont la qualité première réside dans son statut de propriétaire. Cette caractéristique dérive essentiellement d’une définition négative de l’entrepreneur. C’est en réaction à la théorie marxiste que les économistes libéraux souligneront les qualités qui forment l’identité de l’entrepreneur capitaliste. Celles-ci servant moins à identifier cet entrepreneur qu’à opposer initiative privée et contrôle étatique..


Cependant, cette distinction ne consiste pas à opposer personne privée et personne publique. Les économies modernes des nations capitalistes contemporaines, y compris celles qui se réclament du libéralisme le plus orthodoxe, laissent à l’État un large champ d’intervention dans la sphère économique. L’État organise certains marchés, agit comme un entrepreneur privé en devenant l’actionnaire de certaines entreprises, et possède lui-même un appareil de production. Il faut distinguer État capitaliste et capitalisme d’État. Alors que le premier désigne l’intervention de la puissance publique, convertie aux règles de fonctionnement du marché, dans les affaires économiques, le second désigne un système dans lequel l’État fixe les règles du jeu économique..
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L’entrepreneur capitaliste, personne privée, ne constitue donc pas un modèle exclusif de toute intervention de l’État dans l’organisation du système de production. Au-delà de son identité, c’est l'activité de l'entrepreneur et la finalité de celle-ci qui le caractérise. La finalité du capitalisme consiste à produire des biens et des services en vue de les échanger contre d’autres marchandises. .

Pour que l’échange puisse exister, cela suppose, à l’origine, une formation du capital. Pour qu’un bien puisse s’échanger sur un marché et rencontrer une demande solvable, il est nécessaire que l’offre préexiste à la demande. La primauté de l’offre consacre donc le rôle de celui qui en a l’initiative. .
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L'épargne permet la constitution du capital de base. L’échange autorise ensuite le renouvellement et l’accroissement du capital. Il permet d’acquérir d’autres biens, leur accumulation suscitant la création de richesses supplémentaires. .
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Si l’échange permet au capitalisme de prospérer, il apparaît que c’est la motivation de l’entrepreneur qui caractérise le capitalisme : l’accumulation du capital n’est possible que dans la mesure où l’échange engendre un gain qui permet cet enrichissement. Ce gain, que l’on appelle le profit, définit l’essence du système capitaliste.

LE PROFIT.
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Si tout échange ne se solde pas obligatoirement par un gain, donc par un profit, il est clair, en revanche, que sans échange le profit ne peut exister .
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Le profit résulte de la différence entre la valeur de la production qui est vendue, donc qui est échangée, et le coût nécessaire à la création et à la valorisation de cette même production. En ce sens, intuitivement, il est possible d’assimiler le profit à des notions, économiques ou purement comptables, qui lui sont proches. Le profit peut donc se comparer au bénéfice ou à l’excédent brut d’exploitation. .
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Tout bien s’échangeant sur un marché, c’est la rencontre de l’offre et de la demande qui permet d’établir le prix de vente de ce bien. La théorie économique classique enseigne que le niveau de ce prix (qualifié de prix d’équilibre) constitue la variable d’ajustement entre l’offre et la demande. Ce sont les conditions d’exploitation des facteurs de production (le capital et le travail) qui déterminent le coût de production assumé par l’entrepreneur. Dès lors que celui-ci est inférieur au prix de vente qui s’établit sur le marché, il y a gain, et donc profit. Si le coût de production est supérieur à la valeur de cette production, il n’y a pas de profit, bien qu’il y ait échange..
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C’est la permanence de cette proposition qui définit la nature du régime de production capitaliste. S’il est toujours marchand, le capitalisme a d’abord été commercial, puis industriel et manufacturier, avant de devenir bancaire et plus largement financier..
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